De toi je
garde
Ferveur
oubliée
Obsolescence
Monde où les mots
Coulent et s’évacuent aussi vite
Que le
temps de dire
Je t’aime
Ou adieu
De toi
lueur de l’orée
Scintillement
de clarté
A aucune
identique
Pans de
lumière
Caresses
sur les ombres
Soudain
aussi claires
Qu’un jour
d’été sans pluie
De toi je
garde les mots dits
Puis
balayés
Spontanéité
du langage
Authenticité
de l’émoi
Rencontre
improbable
Passage de
comète
Dans le
ciel dégagé
Nos vies déglinguées
Ai perdu
ton visage
Et ai
perdu ta voix
Le souffle
de tes mots
La tiédeur
des caresses
De toi je
garde
Tendresse
infinie
Dans un
sommeil profond
Volcan
endormi
C'est sublimement beau !!
RépondreSupprimerMerci beaucoup
Bon après-midi
"je garde" "adieu" "obsolescence", l'amour ne dure jamais toujours ou alors il faut admettre qu'il se transforme qu'amour est un mot qui peut couvrir toutes sortes d'état, qui sont le désir de donner et de recevoir...
RépondreSupprimerJe ne sais plus où j'ai entendu que l'on devrait mieux être obsédé par l'amour à venir que par celui qui est fini
bonjour chère Saravati.cest vraiment beau cette tendresse de la spontanèité efflorescente.
RépondreSupprimerJaime écrire avec la spontanéité des pensées.cèst le fun. je choisis un mot dans le dictionnaire et je parle pour une minute quelquefois il ya les belle surprises.
belle journée atoi.
et la photo exprime magnifiquement la nature temporaire.
J'aime tes mots naturels bien plus évocateurs que la grandiloquence des textes imités.
RépondreSupprimerOn garde tout, rien. Tout s'use bien sûr. Le souvenir s'estompe. Un beau texte ! "caresses sur ombres" "pan de lumière". Le jeu de la vie.
RépondreSupprimerEcoute "drone" de Christophe.
Amitiés
Joli poème sur le caractère très éphémère de nos sentiments et la brièveté de nos vies!
RépondreSupprimerau fond de soi restent de doux souvenirs
RépondreSupprimerSentiments et nostalgie. Ce qui a été, ce qui aurait pu être, ce qu'on aurait voulu qui soit.
RépondreSupprimerRaviver les souvenirs par des gestes nouveaux et inédits.
RépondreSupprimerBelle réflexion.
C'est si beau et simple. C'est aussi, tu ne le sais peut-être pas... un morceau d'éternité de cet amour. Jamais on ne peut prendre ce qui fut et dont on se souvient. C'est à nous à jamais...
RépondreSupprimerBonjour Saravati, j'ai voulu écrire à propos du "Départ" dans l'autre blog mais je passe par ici car j'ai lu que les commentaires y sont fermés.
RépondreSupprimerComme d'habitude j'aime ton texte pour la légèreté ( contraire de lourdeur) et la poésie du quotidien.
Disparaître peut en effet avoir des causes très différentes: maladie, mort, souci à propos d'un enfant ou d'un parent, d'une profession, souci d'argent-survie. Il y a tellement de causes possibles qui ne se dévoilent pas volontiers sur une page internet.
Ce qui pourrait m'éloigner des échanges internet c'est la présence (matérielle et/ou téléphonique)) qui me manque dans ce genre d'échange.
Comme je suis d’accord avec toi.
SupprimerTon texte est magnifique ... avec cette photo poétisée dans les violines et orange, comme je suis partie dans tes mots qui me touchent ...
RépondreSupprimerj'en pleure.
Je relis ce texte ce soir et il est toujours aussi touchant, poignant, tendre et déchirant.
RépondreSupprimerJ’espère que tu vas.