Pour ce
premier rendez-vous dans un jardin d’été au cœur de la grande ville somnolente
sous la chaleur, tu m’ouvriras ta porte.
M’offriras
un nopal (je préfère en ignorer la symbolique).
Tu me
trouveras le visage apaisé
Je te
trouverai le rire juvénile.
Nos verres inégaux s’aligneront sur le bois blanc surplombé d’une orange, trinqueront sous la belle lumière.
Nous irons
nous asseoir à la table fleurie où trônera une cruche azurine cajolée par les
rayons de l’après midi.
Sur le mur
un miroir à facettes nous renverra nos reflets multipliés épars et réunis.
Ce sera notre premier rendez-vous, un traité d’amitié mais sans les arrêtés d’application…
Juste la
connivence, juste un sourire partagé.
On ne se
dira pas au-revoir, on ne fera pas de grands projets utopiques.
De commun accord, on laissera faire nos hasards et vibrer nos impulsions.