dimanche 7 mars 2021

Ces couleurs presque irréelles dessinaient des stries coloriérs dans le ciel d'hiver. j'imaginais un monde où la terre rejoignait le ciel

vendredi 5 mars 2021

la forêt majestueuse étalait ses ramures dans le ciel clair

jeudi 14 janvier 2021




Il y a tellement longtemps que je ne t’ai plus parlé, à toi mon fidèle compagnon, toi près de qui j’enregistrai mes émois.

L’été 2018 marque la fin d’une époque, le début d’un grand silence, bien avant la crise du coronavirus.

Depuis, les saisons ont passé. Mes moyens d’expression ont dû me reconstruire. Les mots ont dû se reformer dans mon esprit.

La nature est toujours aussi belle. Les fleurs s’épanouissent comme avant mon déluge. Je suis contente d’être toujours vivante… Mes promenades me rappellent à quel point le monde sourit.

De ces espaces aujourd’hui dévastés par l’hiver, il reste l’espoir d’un prochain printemps.

mardi 23 août 2016

Oiseaux des villes



Presque un remake ! 
Ici ils ne sont sauvages qu’avec l’acide dont ils maculent les belles pierres ... Les passants, indifférents, ne les voient plus, absorbés par la découverte d’une ville en ébullition...

dimanche 24 juillet 2016

Lignes




Les lignes depuis longtemps tressaient de longues ravines à travers les rochers

Elles suivaient l’imaginaire des esprits passés

Elles élaboraient d’étranges formes qui sous le couvert de la géométrie échafaudaient des postulats sur l’origine des mondes ...

dimanche 26 juin 2016

Là où commence

Là où commence le voyage
du petit explorateur 
si haut
dans le nord lointain ...

jeudi 2 juin 2016

Sol glissant






Par dessus les flaques

Les dalles boisées

Foulées par les touristes



Marcher à l’abri

Le parapluie sous le bras



L’esplanade sur le lac étale

Ouverte aux vents

Sans embrun de la mer



mercredi 11 mai 2016

Quatre filles et un perron



Juste à côté : une fête médiévale 
et pour rester dans l’ambiance, un endroit comme un autre pour s’isoler du bruit ...


mardi 12 avril 2016

De toi




De toi je garde
Ferveur oubliée
Obsolescence


Monde où les mots
Coulent et s’évacuent aussi vite
Que le temps de dire
Je t’aime
Ou adieu

De toi lueur de l’orée
Scintillement de clarté
A aucune identique
Pans de lumière
Caresses sur les ombres
Soudain aussi claires
Qu’un jour d’été sans pluie

De toi je garde les mots dits
Puis balayés
Spontanéité du langage
Authenticité de l’émoi
Rencontre improbable
Passage de comète
Dans le ciel dégagé

Nos vies déglinguées

Ai perdu ton visage
Et ai perdu ta voix
Le souffle de tes mots
La tiédeur des caresses

De toi je garde
Tendresse infinie
Dans un sommeil profond
Volcan endormi